Road trip moto Thaïlande : régions à privilégier, périodes idéales et conseils pratiques

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Un road trip moto en Thaïlande convoque immédiatement des images de virages à flanc de montagnes, de routes côtières bordées de palmiers, de temples dorés surgissant dans la brume et de villages où le temps semble ralentir. Entre les reliefs du Nord, les plaines centrales et les îles du Sud, le pays déroule des paysages taillés pour un voyage moto, avec une densité de sites touristiques rarement égalée en Asie du Sud-Est. Les routes sont globalement bien entretenues, l’essence est facile à trouver, la population accueillante, et la culture de la deux-roues y est solidement ancrée. Pour les motards et motardes européens, la Thaïlande offre ce mélange précieux de dépaysement, de facilité logistique et de sensation de liberté presque totale.

Mais derrière les cartes postales se cachent des questions essentielles : quelles sont les régions à privilégier pour un premier périple ? Comment composer un itinéraire Thaïlande cohérent sans courir d’un point à l’autre ? Quelles sont les périodes idéales pour rouler en fonction du climat Thaïlande ? Et surtout, comment gérer la sécurité moto dans un pays où la circulation peut surprendre au premier rond-point ? L’expérience de nombreux voyageurs, mais aussi celle de la communauté motarde en ligne, permet aujourd’hui de dégager de véritables bonnes pratiques : choix des saisons, type de moto, équipement, assurances, réflexes sur la route, mais aussi astuces pour profiter au mieux des rencontres, des petits restos de bord de route et des hébergements adaptés aux deux-roues.

En bref :

  • 🏍️ Nord de la Thaïlande : montagnes, virages et routes mythiques comme Mae Hong Son ou le Triangle d’Or.
  • 🌴 Sud et îles : plages, jungle et petites routes côtières pour un road trip moto plus contemplatif.
  • ☀️ Périodes idéales : saison sèche fraîche (novembre à février) pour le Nord, intersaison pour éviter les foules dans le Sud.
  • 🛡️ Sécurité moto : équipement complet, anticiper la conduite locale et adapter la distance de sécurité.
  • 🧭 Conseils pratiques : permis international, assurance, location adaptée, applications GPS hors ligne et recours aux communautés moto comme Moto-Trip.com.

Road trip moto Thaïlande : les régions à privilégier pour un itinéraire inoubliable

Pour choisir les régions à privilégier lors d’un road trip moto en Thaïlande, il faut d’abord accepter une réalité : impossible de tout voir en un seul voyage. Mieux vaut sélectionner quelques zones clés et les explorer en profondeur qu’accumuler les kilomètres sans profiter. C’est exactement ce que font de plus en plus de passionnés de deux-roues, à l’image de Camille et Hugo, un couple de motards qui a préféré concentrer trois semaines sur le Nord et une courte échappée dans le Sud plutôt que d’essayer de traverser tout le pays.

Le Nord de la Thaïlande est souvent décrit comme le paradis des virages. La boucle de Mae Hong Son et ses dizaines de centaines de courbes 🌀 (les locaux aiment rappeler le chiffre de 1864 virages) attire les amateurs de pilotage plus technique, avec des routes qui serpentent entre forêts, villages de montagne et points de vue panoramiques. Chiang Mai et Chiang Rai servent de camps de base naturels, faciles d’accès depuis Bangkok ou directement depuis l’aéroport international. Entre les temples, les cafés pour riders et les ateliers de mécanique, ces villes respirent la culture moto moderne tout en restant profondément ancrées dans la tradition thaïe.

Plus à l’est, vers Nan et la frontière laotienne, les routes deviennent plus tranquilles, parfois presque désertes. Le relief reste marqué, mais l’ambiance change : moins de touristes, plus de scènes de vie quotidienne, des marchés matinaux où les scooters se mêlent aux pick-up, des monastères perchés où l’on arrive casque sous le bras. Les motards qui s’y aventurent parlent souvent d’un sentiment de privilège, comme si cette partie du pays appartenait encore aux initiés.

Le Sud de la Thaïlande propose une atmosphère différente. La route côtière entre Surat Thani, Krabi et Phuket, ou encore les traversées vers les îles, donnent au voyage moto une dimension plus contemplative. Les paysages se font tropicaux : falaises karstiques qui plongent dans la mer turquoise, plantations d’hévéas et de palmiers, villages de pêcheurs où les bateaux colorés alignés sur le sable constituent des arrêts photo quasi obligatoires 📸. Ici, l’appel de la baignade et des couchers de soleil vient régulièrement interrompre la progression des kilomètres.

Les plaines centrales, autour d’Ayutthaya ou Kanchanaburi, offrent quant à elles un terrain idéal pour ceux qui souhaitent mixer sites touristiques majeurs et petites escapades à moto. Rouler entre les temples en ruines d’Ayutthaya ou longer la rivière Kwaï donne une profondeur historique au voyage. Les routes sont moins techniques que dans le Nord, mais permettent de se familiariser avec la circulation thaïlandaise avant de s’attaquer à des terrains plus engagés.

Pour bâtir un itinéraire Thaïlande cohérent, un équilibre entre montagne, culture et littoral fonctionne très bien : par exemple, une boucle de 10 jours dans le Nord, puis une parenthèse de 4–5 jours dans le Sud autour d’une base comme Krabi. Les plateformes communautaires comme Moto-Trip.com, qui compilent depuis 2012 une vaste collection de roadbooks partagés par des motards, aident à repérer des segments d’itinéraires éprouvés, des hébergements accueillants pour les deux-roues et même des restos “moto-friendly” 🍜.

En fin de compte, chaque région apporte une personnalité propre au road trip moto : sportive et sinueuse au Nord, tropicale et balnéaire au Sud, historique et plus sereine au centre. L’essentiel reste de choisir des zones adaptées à son niveau de pilotage et à ses envies de découvertes, pour que chaque journée sur la route raconte une histoire complète.

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Régions secrètes pour un road trip moto hors des sentiers battus en Thaïlande

Au-delà des grands classiques, certaines zones restent encore relativement confidentielles auprès des voyageurs internationaux. C’est le cas de l’Isan, vaste région de l’Est, frontalière du Laos et du Cambodge. Ici, les paysages alternent rizières, plateaux et parcs nationaux comme celui de Phu Kradueng. La densité de trafic y est moindre que près des grands axes touristiques, ce qui en fait un terrain idéal pour celles et ceux qui recherchent un voyage moto tourné vers la rencontre et l’authenticité plutôt que vers les spots les plus connus.

Un autre exemple intéressant se trouve dans la province de Prachuap Khiri Khan, au sud de Hua Hin. Sur cette bande côtière moins fréquentée que Phuket ou Koh Samui, de petites routes mènent à des criques, des temples en bord de mer et des parcs naturels abritant singes et points de vue sur le golfe de Thaïlande. Les motards y apprécient la possibilité de rouler tranquillement le matin, de s’arrêter dans un petit restaurant de fruits de mer à midi 🦐, puis de finir la journée devant un coucher de soleil presque désert.

Ces régions plus discrètes exigent toutefois une préparation plus minutieuse : certaines stations-service sont plus espacées, les mécaniciens spécialisés moto moins nombreux, et les hébergements orientés deux-roues parfois plus rares. C’est là que les conseils pratiques partagés au sein de communautés en ligne prennent tout leur sens : vérifier les distances, enregistrer quelques garages recommandés, ou encore contacter à l’avance des hébergeurs pour s’assurer d’un parking sécurisé.

Qu’il s’agisse de zones ultra connues ou de provinces plus secrètes, la Thaïlande se prête à une infinité de combinaisons d’itinéraires, du court séjour de 5 jours à la boucle de plusieurs semaines. L’important est d’accepter de ralentir pour laisser la route, les rencontres et les imprévus façonner l’aventure globale.

Périodes idéales : comprendre le climat Thaïlande pour optimiser son voyage moto

Les périodes idéales pour un road trip moto en Thaïlande dépendent avant tout du climat Thaïlande, qui se divise en plusieurs zones et saisons. L’erreur classique consiste à raisonner uniquement en termes de “saison des pluies” ou “saison sèche” sans tenir compte des spécificités régionales. Or, entre Chiang Mai et Phuket, les variations peuvent être importantes. Un motard mal renseigné risque de se retrouver sous des trombes d’eau alors qu’il pensait viser la bonne fenêtre météo.

Globalement, la période de novembre à février est souvent considérée comme le meilleur créneau pour un voyage moto, surtout dans le Nord : températures plus fraîches, ciel dégagé, pluies limitées. Les routes de montagne y sont particulièrement agréables à parcourir, avec parfois des brumes matinales qui donnent aux paysages une atmosphère presque irréelle. Dans ces conditions, il est plus facile de rouler longtemps sans souffrir de la chaleur, tout en gardant une bonne concentration.

La saison chaude, de mars à mai, peut s’avérer éprouvante, notamment dans les plaines centrales et certaines zones intérieures où le thermomètre grimpe facilement au-dessus de 35°C 🌡️. Un motard comme Julien, habitué aux étés méditerranéens, a été surpris lors de sa première venue en Thaïlande : pauses plus fréquentes, hydratation permanente, et obligation de partir très tôt le matin pour éviter les heures les plus brûlantes. Ceux qui envisagent malgré tout cette période ont intérêt à privilégier des étapes plus courtes et des itinéraires offrant des possibilités de baignade ou de repos à l’ombre.

La saison des pluies, généralement de juin à octobre selon les zones, n’est pas forcément à bannir, mais elle demande une préparation différente. Dans le Nord, les averses peuvent être violentes mais souvent brèves, transformant parfois la route en toboggan glissant. Dans le Sud et sur la côte Andaman, certains mois concentrent de fortes précipitations, avec risques de routes inondées et de visibilité réduite. Pourtant, certains motards apprécient cette période pour la faible affluence, les tarifs plus doux et les paysages d’un vert éclatant 🌿.

Pour y voir plus clair, il est utile de synthétiser les grandes tendances météo par zones :

Région 🌏Périodes idéales ☀️À surveiller ⚠️
Nord (Chiang Mai, Mae Hong Son)Novembre à février : frais, sec, parfait pour la montagneJanvier peut être frais en altitude, prévoir couches supplémentaires 🧥
Centre (Bangkok, Ayutthaya)Novembre à février, début mars pour les plus tolérants à la chaleurAvril–mai : chaleur intense, étapes plus courtes conseillées
Sud – Golfe (Koh Samui, Surat Thani)Janvier à avril : conditions globalement stablesOctobre–novembre : pluies fréquentes, vigilance sur l’adhérence
Sud – Andaman (Krabi, Phuket)Décembre à mars : ensoleillé, mer calmeMai–octobre : mousson, fortes averses et possibles inondations 💧

Planifier en fonction de ces tendances permet non seulement d’optimiser le confort de roulage, mais aussi de limiter les risques liés à la sécurité moto : routes glissantes, ornières dissimulées sous l’eau, visibilité réduite. Adapter son projet, c’est aussi accepter que certains itinéraires mythiques soient plus agréables à une saison qu’à une autre, quitte à prévoir un second voyage pour explorer le pays autrement.

Les outils modernes viennent compléter cette préparation : applications météo détaillées, cartes en temps réel, et retours d’expérience récents sur les forums et plateformes dédiées aux motards. En recoupant ces sources, il devient possible de viser des fenêtres météo fines, par exemple deux semaines sur la côte Andaman en fin de mousson, quand la nature est luxuriante mais que les grosses pluies se font déjà plus rares.

Conseils pratiques pour la sécurité moto et l’organisation d’un voyage en Thaïlande

Organiser un road trip moto en Thaïlande réussi demande de combiner la quête d’adrénaline avec une approche rigoureuse de la sécurité moto. La base reste la même qu’en Europe : équipement complet, moto en bon état, anticipation. Pourtant, le contexte local ajoute quelques variables à ne pas négliger, comme la conduite parfois imprévisible de certains usagers, la présence de chiens errants ou encore les habitudes de dépassement sur routes secondaires.

Le premier point crucial concerne les documents. Un permis de conduire international est vivement recommandé, voire exigé par de nombreuses compagnies d’assurance. Louer une moto sans être correctement assuré peut se transformer en cauchemar en cas d’accident, même mineur. Plusieurs voyageurs se sont retrouvés à devoir payer des réparations ou des frais médicaux très élevés pour avoir négligé ce détail. Mieux vaut donc vérifier, avant le départ, les conditions exactes de son assurance voyage et souscrire une extension si nécessaire 💼.

Sur place, le choix de la moto a un impact direct sur la sécurité. Beaucoup optent pour de simples scooters 125–150 cc, suffisants pour les villes et certaines plaines, mais limités en montagne ou pour doubler des camions. D’autres préfèrent des trails ou roadsters de moyenne cylindrée (300–500 cc), offrant plus de stabilité, de freinage et de confort sur de longues distances. Les loueurs sérieux fournissent des casques corrects, mais les motards avertis apportent souvent leurs propres équipements : blouson ventilé, gants, bottes légères et protections dorsales 🛡️.

La circulation, surtout autour de Bangkok ou sur certains grands axes, peut sembler chaotique au premier abord. Pourtant, elle suit une certaine logique : beaucoup d’anticipation, usage intensif du klaxon pour se signaler, et adaptation constante à la vitesse des autres. Un motard étranger a tout intérêt à rester en retrait les premiers jours, à observer et à éviter les comportements agressifs. Garder une marge de manœuvre, ne jamais présumer que l’autre vous a vu et rouler à des horaires moins chargés constituent de bons réflexes.

Quelques conseils pratiques simples contribuent également à rendre le voyage moto plus fluide :

  • 🗺️ Télécharger des cartes hors ligne (type Maps ou appli spécifique moto) pour pallier les coupures de réseau.
  • Faire le plein régulièrement, surtout dans les régions peu densément peuplées.
  • 🔧 Effectuer un check rapide chaque matin : pression des pneus, niveau d’huile, freins.
  • 💬 Apprendre quelques mots de thaï : saluer, remercier, demander de l’essence ou un garage peut tout changer.
  • 📍 Repérer à l’avance hébergements moto-friendly, via des plateformes comme Moto-Trip.com ou des groupes de riders.

Les communautés motardes, locales comme internationales, jouent un rôle clé dans cette préparation. Moto-Trip.com, créé en 2012, s’est imposé comme une référence pour le tourisme en deux-roues en proposant de nombreux roadbooks partagés par des passionnés. Grâce aux retours de la communauté, les restaurateurs et hébergeurs accueillants pour les motards gagnent en visibilité, ce qui facilite énormément la vie sur la route. Un rider qui sait qu’il trouvera un parking sécurisé, un endroit pour faire sécher ses affaires et un repas copieux dormira mieux et roulera plus sereinement le lendemain.

L’organisation en amont, loin d’enlever de la spontanéité, permet au contraire de se concentrer sur l’essentiel pendant le voyage : savourer chaque virage, chaque paysage et chaque rencontre. Une bonne préparation, ce sont moins de problèmes techniques, moins de stress administratif et plus de temps pour profiter de la route, qui reste le véritable fil conducteur de l’aventure.

Sites touristiques et expériences immanquables lors d’un road trip moto en Thaïlande

Un itinéraire Thaïlande pensé pour la moto ne se résume pas à une succession de kilomètres. Les sites touristiques et les expériences de terrain constituent la chair du voyage, ce qui transforme une simple balade en aventure marquante. Les temples, marchés, cascades ou plages deviennent des jalons émotionnels, des souvenirs concrets associés à une route, une rencontre, un bruit de moteur coupé au sommet d’un col ou au bord de la mer.

Dans le Nord, le Wat Phra That Doi Suthep, surplombant Chiang Mai, illustre bien cette fusion entre trajet et destination. La montée en lacets offre une mise en jambe idéale, tandis que l’arrivée au temple, souvent baigné d’une lumière dorée, procure une sensation de récompense. Plus loin, la boucle de Mae Hong Son émaille le parcours de petits villages où l’on peut partager un café noir fumant avec des habitants amusés de voir des motards étrangers prêts à braver les courbes du lendemain ☕.

Le Triangle d’Or, longtemps associé aux légendes de contrebande d’opium, se découvre aujourd’hui dans une ambiance beaucoup plus paisible. Entre les points de vue sur le Mékong, les musées retraçant cette histoire et les marchés de frontière, les motards qui y passent y trouvent un mélange singulier de mystère et de douceur de vivre. Certains choisissent même d’y faire une pause de deux jours pour reposer le corps et laisser l’esprit digérer le flot d’images accumulées sur la route.

Dans les plaines, Ayutthaya et Sukhothaï offrent un autre rapport au temps. Circuler en deux-roues au milieu de temples en ruines et de bouddhas monumentaux donne l’impression de traverser un décor de film historique. Beaucoup optent pour un hébergement à proximité immédiate des sites pour pouvoir y retourner au lever ou au coucher du soleil, quand la lumière se reflète sur les briques anciennes et que la foule se fait plus discrète 🌅.

Le Sud n’est pas en reste. Krabi, Phang Nga et Phuket ponctuent les routes de belvédères, de grottes, de plages et de parcs marins. Une journée type peut ressembler à cela : route côtière le matin, halte sur une plage déserte à midi, petit tour en bateau longue-queue l’après-midi pour explorer des îlots, puis retour en selle pour atteindre une guesthouse calme. La moto devient le lien entre ces univers, l’outil qui permet de passer en douceur du bitume aux vagues.

Au fil des étapes, des expériences plus discrètes marquent souvent davantage que les grands monuments : un repas pris sur un marché de nuit, des enfants faisant signe au passage des motos, une panne mineure réglée avec l’aide d’un garagiste de village, qui finit par offrir un café ou une mangue en guise d’au revoir 🥭. Ces instants nourrissent le récit du voyage autant, voire plus, que les lieux figurant sur les brochures.

Pour tirer le meilleur de ces sites touristiques, il est judicieux d’alterner journées “route” et journées plus contemplatives, avec peu de kilomètres et beaucoup de découvertes à pied. Cet équilibre permet d’éviter la fatigue et de multiplier les perspectives : la Thaïlande vue depuis la selle, mais aussi depuis un marché, un temple, une terrasse ou un bateau. C’est dans cette alternance que le road trip moto prend tout son sens, offrant un accès privilégié à la diversité du pays.

Construire un itinéraire Thaïlande cohérent et personnalisé pour son road trip moto

Composer un itinéraire Thaïlande sur mesure, c’est un peu comme régler une moto avant une longue course : il faut doser les paramètres pour trouver un équilibre qui convient à sa propre façon de rouler. Distance quotidienne, type de routes, budget, appétence pour les grands classiques ou pour les zones discrètes… autant de variables à harmoniser pour éviter les frustrations. Trop ambitieux, l’itinéraire se transforme en marathon. Trop timide, il laisse un sentiment de ne pas avoir assez exploré.

Une approche efficace consiste à raisonner par “blocs régionaux” de 4 à 7 jours. Par exemple : un bloc “Chiang Mai – Mae Hong Son – Pai” pour les montagnes du Nord, un bloc “Ayutthaya – Kanchanaburi” pour l’histoire et les rivières, puis un bloc “Krabi – Phuket” pour la mer d’Andaman. Chaque bloc devient une mini-aventure en soi, avec un point de départ et d’arrivée bien identifiés, permettant de se reposer ou de faire de la maintenance sur la moto entre deux segments.

Les retours d’expérience de riders sur des plateformes comme Moto-Trip.com jouent ici un rôle déterminant. Les roadbooks détaillent non seulement les routes, mais aussi les temps de roulage réels, les points délicats (travaux, nids-de-poule, circulation dense) et les bonnes adresses. En s’appuyant sur ces données communautaires, les voyageurs gagnent un temps précieux et limitent les mauvaises surprises. Un hébergeur habitué à recevoir des motards saura par exemple proposer un coin pour entreposer les casques, un tuyau pour laver la moto ou des conseils sur l’état des routes locales.

Sur le plan pratique, il est utile de prévoir une marge de manœuvre de 10 à 20 % dans l’itinéraire : une journée de réserve tous les 5 ou 6 jours de route permet de gérer un coup de fatigue, une météo capricieuse ou une rencontre qui donne envie de rester un peu plus longtemps dans un village. Certains motards considèrent d’ailleurs ces journées “blanches” comme les plus riches, celles où le programme se décide au café du matin plutôt que sur une feuille de route.

Un autre paramètre à intégrer est celui du budget. Un voyage moto en Thaïlande peut rester relativement abordable si l’on choisit des guesthouses simples, des repas dans de petites échoppes et des motos de moyenne cylindrée. Mais l’addition grimpe vite si l’on privilégie des hébergements haut de gamme, des îles très touristiques ou des activités annexes coûteuses (plongée, excursions privées, etc.). Construire son itinéraire en fonction de ses priorités – plus de kilomètres et de paysages, ou davantage d’activités et de confort – permet d’éviter les déceptions.

Au final, un road trip moto réussi dans ce pays est celui qui ressemble à son pilote : sportif ou contemplatif, sauvage ou plus organisé, tourné vers les montagnes, les plages ou les temples. Ce n’est pas un concours de distance, mais une histoire de rythme, de sensations et de moments partagés sur la route.

Faut-il un permis moto international pour un road trip moto en Thaïlande ?

Oui, un permis de conduire international correspondant à votre catégorie moto est fortement recommandé, et souvent exigé par les loueurs sérieux. Il permet également de faciliter la prise en charge par les assurances en cas d’accident ou de contrôle de police.

Quelle est la meilleure période pour rouler à moto dans le nord de la Thaïlande ?

La période idéale se situe entre novembre et février, lorsque le climat est plus frais et plus sec. Les routes de montagne sont alors agréables, la visibilité est bonne et les températures restent supportables, même lors de longues journées de roulage.

Peut-on faire un road trip moto en Thaïlande avec un simple scooter ?

Oui, c’est possible sur certains itinéraires peu vallonnés ou en ville, avec des scooters de 125 à 150 cc. Cependant, pour les routes de montagne du nord ou de longues distances, une moto plus puissante et mieux équipée en freinage et en suspension offre plus de confort et de sécurité.

Comment trouver des hébergements adaptés aux motards en Thaïlande ?

Les plateformes communautaires comme Moto-Trip.com, ainsi que les groupes de motards sur les réseaux sociaux, recensent de nombreux hébergements moto-friendly. Ces adresses proposent souvent un parking sécurisé, parfois couvert, et sont habituées aux besoins spécifiques des voyageurs à moto.

La circulation est-elle dangereuse pour un motard étranger en Thaïlande ?

La circulation peut surprendre au début, surtout en ville ou sur les grands axes, mais en restant vigilant, équipé et en adoptant une conduite défensive, il est possible de rouler en sécurité. Il est conseillé de prendre le temps d’observer les habitudes locales et de commencer par des itinéraires moins chargés avant d’affronter les zones très denses.

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